Nous voici dans l'aventure exceptionnelle du TNLA et nous souhaitons vous la faire partager à travers ce blog.
Bonne visite et merci à tous pour votre soutien !

Direction le Salon dans...

Un peu de musique et d'humour !

samedi 27 décembre 2014

A l'affiche de la nouvelle année: la réforme de la PAC

    La nouvelle réforme de la PAC va remodeler les aides reçues de l'Europe dès l'année prochaine.
    Ainsi, dans cet article, nous verrons que les aides du premier pilier vont être transformées. Les anciens DPU (Droits à Paiement Unique) vont être divisés en 3 grandes aides:

http://legab.over-blog.com/

- les DPB (Droit à Paiement de Base) correspondront à la nouvelle aide découplée à l'hectare. Leur montant sera dégressif : ils passeront de 49 % en 2015 à 34 % en 2018, soit de 3,675 à 2,55 milliards. Afin de réduire les inégalités entre exploitations, un principe de convergence va s'appliquer. Il va consister à garantir que les plus faibles DPB/ha seront au moins égaux à 70 % du DBP national en 2019. Cette convergence sera donc progressive.

- le Paiement "Vert":
Cette enveloppe représente 30% du premier pilier, soit un budget de 2,25 milliards d'euro. Le paiement vert sera versé sous réserve du respect de 3 règles de verdissement, comme le maintien des prairies permanentes, la diversité des assolements ainsi que des surfaces d’intérêts écologiques (SIE).

- les Surprimes aussi appelées paiement redistributif. Cette enveloppe représentera 20% du premier pilier en 2018, soit 25€/ha en 2015 et 99€/ha en 2018. Elles consistent en une sur-dotation des 52 premiers hectares, avec la transparence GAEC.

    Ces aides découplées seront complétées par des soutiens ciblés :

-  les aides couplées à la tête ou à la surface seront de valeurs différentes selon les activités des exploitations, avec une réorientation en faveur de l'élevage.

- les aides dédiées aux Jeunes Agriculteurs. Cette enveloppe représente 1% du premier pilier soit environ 75 millions d'euros. Pour cela il faut avoir moins de 40 ans lors de la première demande de DPB. Elle sera perçue pendant 5 ans. Ce nouveau "bonus" complétera l'aide au second pilier afin de favoriser l'installation.
    
Premier pilier de la PAC
    La PAC ne repose pas seulement sur un pilier, mais sur 2 piliers. Ce deuxième pilier, vous sera présenté dans un prochain article.


D'après : http://.pac2015.fr/

vendredi 26 décembre 2014

Agriculture: la place des femmes

    Depuis une vingtaine d’années, le statut des femmes au sein de l’agriculture a changé. En 2010, 24% de la main-d’œuvre permanente est des femmes. Le nombre d’actifs féminins a diminué un peu plus rapidement que celui de leurs homologues masculins, mais leur statut dans les exploitations évolue. Depuis plusieurs années la place des femmes à évoluer, elles sont passées d'aide agricole ou de femmes d'agriculteurs à salariées reconnues. Certaines femmes sont devenues des associées voir même des chefs d'exploitations.
    Aujourd'hui, elles représentent un quart des chefs d'exploitation agricole. Propriétaires de 167 000 exploitations sur 490 000 elles sont particulièrement bien représentées dans la viticulture et élevages hors bovins.

La place des femmes en Lorraine :


    Le taux de féminisation des exploitations lorraines est nettement inférieur à la moyenne nationale (27% contre 32%) en 2010. Ce taux place la région au 18ème rang des régions françaises. Le taux de féminisation des exploitations lorraines n’est pas uniforme et varie selon les activités. Les plus forts taux de féminisation sont observés dans les orientations les moins bien représentées au sein des exploitations lorraines.


D'après: alimentation.gouv

          AGRESTE lorraine

mardi 23 décembre 2014

mercredi 17 décembre 2014

A l'aube de la nouvelle année !

    L'année 2015 annonce des changements dans l'élevage laitier. En effet, cette fin d'année annonce aussi la fin des quotas laitiers, mis en place lors de la PAC de 1984.
http://legab.over-blog.com/

dimanche 14 décembre 2014

Le saviez-vous ?


     Le métabolisme de la race Jersiaise lui procure une longévité hors du commun. Une étude a montré que parmi vingt-deux critères, la jersiaise est supérieure dans sept domaines : âge au premier vêlage, facilité de vêlage, mortinatalité, durée de gestation, vitesse de traite, faible proportion de réforme, d'abord pour infécondité ensuite pour déficience des membres.

samedi 13 décembre 2014

L'équipe est en stage !

Bonjour,

   Nous sommes désolés du manque de nouvelles mais toute l'équipe du TNLA est en stage, 15 jours en exploitation agricole. Ce stage fera l'objet d'une approche globale exposée lors d'un oral noté.
Certains comme Marion et Sarah sont en Irlande ou comme Clément et Elodie, qui sont chez l'habitant n'ont pas accès à Internet.

Contention animale

   Dans le cadre de notre formation de PA, nous avons eu une formation de deux demis journées de contention animale à faire. Mercredi dernier, nous avons eu la théorie et aujourd'hui nous avons eu la pratique : comment attraper un animal, l'attacher, le mettre dans un coin sans le toucher.. Tout ça en toute sécurité puisque ce sont des membres de la MSA qui nous ont encadrés.
    Danisse était de la partie, elle se laissait manipuler sans soucis.

vendredi 12 décembre 2014

L'heure approche !

Nous voici proche de la date de vêlage de Danisse. N'oubliez pas que c'est à vous de choisir le nom de son petit. En tête sont Jackpot et Jessie, alors si votre choix porte sur un autre prénom allez vite donner votre avis !

vendredi 5 décembre 2014

Produire autrement : Maîtriser l'énergie des exploitations agricoles

    Pour la production de lait bovin, l'énergie directe et indirecte représente 10 à 12 % du coût de la production (Dispositif Réseau d'élevage).


Quelques chiffres


Poids des énergies

    Selon des calculs sur les années 2005 à 2008, sur l’énergie globale consommée, 43 % est de l’énergie directe : produits pétroliers et électricité. Les 57 % restants représentent l’énergie indirecte : alimentation achetée et fertilisants.
Selon le traitement des données du réseau d'élevage en 2009, la part de l'énergie directe dans le total est plutôt de 35 %.
La consommation de fioul d’un atelier laitier représente de 75 à 150 litres de fioul par vache laitière par an (distribution des fourrages, paillage, raclage, etc.) (IDELE).
Le poids de l’énergie dans le coût de production du lait est en constante hausse. En 2005, l’énergie représentait 24,50 € pour 1 000 litres de lait produit (soit 10 % du total des charges). En 2008, ce coût était de 34,50 € (soit 12,2 %) (Dispositif Réseau d’élevage).



Principaux équipements consommateurs

    Au niveau des consommations électriques, la traite, la conservation du lait et le système de séchage des fourrages (foin séchage en grange lorsqu’il existe) sont les postes les plus énergivores.. Pour le carburant, la consommation énergétique se fait principalement dans les champs (la consommation des bâtiments est moindre). Par exemple, pour une salle de traite classique, la consommation en électricité est en moyenne de 420 kWh par an par vache laitière. La présence d’un robot de traite tendrait à augmenter assez significativement la consommation électrique de l’installation (référence Derval en 2012, 605 kWh/ par an et par vache laitière).


  Éléments importants pour la réussite du projet


Les différents leviers d'actions existent pour diminuer la consommation énergétique.

    Pour diminuer les consommations énergétiques dans les ateliers de production de lait, plusieurs leviers d’actions existent :

  • réutiliser et/ou limiter la chaleur produite par le tank à lait ;
  • adapter les équipements de distribution de fourrage à la puissance de traction nécessaire (plus d'informations dans la rubrique Moins de carburant dans les tracteurs) ;
  • optimiser le système d’alimentation pour réduire les dépenses en aliments et en énergie, tout en garantissant l’apport en calories.
    Quant à la méthanisation, elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, tout en permettant une production d’énergie.


Financement « Éco énergie lait » en Bretagne

    Ce programme de financement permet aux éleveurs laitiers de Bretagne de bénéficier d’aides pour l’installation de récupérateur de chaleur sur tank à lait et de pré-refroidisseur de lait.




Source
http://www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/reduire-impacts/maitriser-lenergie-exploitation-agricole/productions-animales/dossier/elevage-laitier/saviez

jeudi 4 décembre 2014

Produire autrement : l'agro-écologie

    Faire de la France le leader de l’agro-écologie, tel est l’objectif du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, Stéphane Le Foll. L’enjeu est de concilier la performance économique et environnementale en produisant efficacement et plus durablement. Tour d’horizon des clés pour y parvenir.
    Produire autrement, c’est la mise en œuvre du projet agro-écologique pour la France avec notamment : 





 Source :
http://agriculture.gouv.fr/Toute-l-agro-ecologie-en-un-clic

lundi 1 décembre 2014

A vos questions ?

Toute l'équipe du TNLA met un article à votre disposition afin de répondre à toutes vos interrogations. Alors n'hésitez pas à poser vos questions !

 (Les questions sont à poser en commentaire.)


vendredi 28 novembre 2014

En savoir un peu plus sur la race "Jersiaise"

Histoire :
    La race Jersiaise, originaire de l’île de Jersey, a été sélectionnée depuis très longtemps en vue de la production laitière. La Jersiaise se distingue par son petit format, son squelette particulièrement fin et une forme de tête caractéristique. Elle produit un lait au taux protéique élevé, la plaçant en tête de toutes les races laitières sur ce critère.

XVIème siècle :
    Premières importation de Jersiaises en France. On la connaît alors sous le nom d’Alderney, dénomination pouvant aussi regrouper d’autres races des îles anglo-saxonnes.

1860 : 
    Restriction d’importations de bétail sur l’île de Jersey: les élevages de Jersiaises en race pure sont ainsi facilités.

1903 :
    Fondation du livre généalogique français de la Jersiaise.

1985 : 
    Création de Jersiaise France en tant qu’UPRA de la race.

2008 :
    Suite à la restructuration des UPRA, la Brune et la Jersiaise s’associent pour créer Brune Génétique Service, regroupant les organismes de sélection des deux races.


La Jersiaise dans le monde :
    La Jersiaise est la deuxième race laitière en termes d’effectifs dans le monde.
Sa capacité d’adaptation à différents types de climats et systèmes d’élevages ont permis son développement sur les 5 continents.
Longtemps cantonnée à l’Ile de jersey, elle est aujourd’hui une race internationale avec près de 3 millions de vaches à travers le monde.
Aujourd’hui, la Jersiaise est sélectionnée sur tous les continents. Un large choix de taureaux est ainsi accessible aux éleveurs du monde entier offrant une bonne variabilité génétique et un progrès génétique assuré.

Et en France :
Le berceau français de la Jersiaise se trouve dans le département du Maine et Loire.
Si le Maine et Loire reste aujourd’hui le plus gros département en terme d’effectifs, on trouve désormais des Jersiaises sur tout le territoire.






Source :
http://lajersiaise.fr

jeudi 27 novembre 2014

Du nouveau dans la filière laitière

    Le «pacte laitier», signé mercredi par 14 acteurs de la filière, ambitionne «de simplifier et de faciliter la mise en œuvre des projets des éleveurs à tous les moments de leur vie d'exploitants agricoles».

    Le pacte prévoit la création d'un observatoire des volumes de lait « réactif et objectif au plan national et par bassin laitier » via FranceAgriMer. Ces outils collectifs ont pour but de permettre aux acteurs de la filière laitière de se référer à des données « fiables, partagées et transparentes ». Le rôle des instances de gouvernance de FranceAgriMer d'analyse de ces données, complété de l'observation des marchés français, européens et internationaux, sera réaffirmé à l'occasion de leur renouvellement au début de 2015. 

    Par ailleurs, les pouvoirs publics se félicitent du lancement par la filière d'un logo qui «permettra de promouvoir auprès des consommateurs un lait produit et conditionné en France, gage de qualité et d'emplois dans les territoires. En effet, la filière laitière, comme l'ensemble des filières d'élevage, permet le maintien de nombreux emplois dans les territoires. La reconnaissance de ces nombreux actifs, de leur rôle pour l'activité économique dans de nombreux territoires et leur prise en compte dans les politiques publiques est un enjeu majeur pour la filière laitière.» 


Source :
  Paragraphes tirés d'un article figurant sur : http://eleveur-laitier.fr

mercredi 26 novembre 2014

La vache gestante

    Puisque Danisse doit bientôt mettre bas (chose que l'on attend avec impatience !), il serait bien de s’intéresser de plus prés à la vie de ce petit, dans le ventre de sa mère.

Son existence au sein de sa mère s'est déroulée en plusieurs étapes :
    - Fertilisation : La fertilisation est l’union d’un spermatozoïde avec un ovule pour former la première cellule de l’embryon. La fertilisation prend place dans l’oviducte. L’embryon entre dans l’utérus deux ou trois jours après la fertilisation, mais ne s’attache à la paroi utérine (implantation) que 28 jours plus tard.

    - Implantation : L’implantation consiste, en partie, en la formation de 80 à 100 structures où le tissu fœtal (cotylédon) et le tissu maternel (caroncule) s’entremêlent intimement. Après le vêlage, si les caroncules et le tissu fœtal ne se séparent pas, le placenta est retenu (rétention d’arrière-fait). Le processus d’implantation inclut aussi la formation du cordon ombilical qui permet les échanges de nutriments et de déchets entre le tissu maternel et celui du fœtus. L’implantation est, en général, terminée au 45ème jour de gestation.

    - Diagnostic de gestation : Les méthodes les plus courantes pour diagnostiquer la gestation sont (1) l’absence de retour en chaleur, (2) la concentration de progestérone dans le lait et (3) la palpation rectale.

    - Croissance du fœtus : La plus grande partie de la croissance fœtale se produit pendant le troisième
trimestre de la gestation (jours 190 à 282). Durant cette période, le poids du fœtus augmente de 4 à 40-45 kg et les besoins
nutritionnels de la vache augmentent.


Source :
http://babcock.wisc.edu/sites/default/files/de/fr/de_10.fr.pdf

lundi 24 novembre 2014

Et voici, la remplaçante de Danisse !

 
  Puisqu'on ne sait pas de quoi demain est fait, il vaut mieux couvrir nos arrières. C'est pourquoi nous avons choisi une remplaçante pour Danisse : Mademoiselle "F". Elle n'a encore pas de nom, on y réfléchi..

   Elle aura les même soins et le même entrainement que notre titulaire afin de la préparer un maximum à partir au Salon, au cas où, il arrive quelque chose à cette dernière.







Quentin et F..... au travail.

Samedi midi, en passant à la bergerie... (22/11/2014)

     En arrivant à la bergerie... Surprise ! Une brebis allait faire son petit. Nous avons d'abord observé comment ça se passait mais au bout d'un moment, on a bien vu qu'il n'y avait pas de progression. Nous avons donc décidé d'intervenir. Sarah a d'abord isolé la brebis dans une case à part pour qu'elle soit tranquille et est ensuite allée enfiler un gant. En passant la main dans le col de l'utérus, Sarah a senti qu'il n'y avait pas beaucoup de place et que la tête de l'agneau était assez imposante et légèrement sur le côté. Il a donc fallu manipuler un petit peu pour mettre tout cela correctement.
Au final, tout s'est bien passé et le petit agneau est né, un bon morceau !

Vidéos et photos à venir...

vendredi 21 novembre 2014

« On s'attendait à un retournement du marché du lait, mais pas de façon aussi brutale » Fonterra.



     En l'espace de huit mois, les cours mondiaux de poudre écrémée ont plongé de 41 %, à 2.000 euros la tonne. Une situation qui va amener les industriels à revoir à la baisse la rémunération des producteurs de lait.

    L'embargo russe a, à la fois, accéléré la chute des prix et désorganisé les flux commerciaux, notamment européens.

    Face à cette situation, les industriels européens ont réduit leur production de fromage, qu'ils essaient de vendre sous forme de poudre, ce qui pèse d'autant plus sur les cours qu'ils anticipent une baisse plus forte dans les mois à venir.

    L'embargo russe n'est pas seul responsable de la chute des prix. Celle-ci était prévisible avec la reprise de la production dans les grands pays laitiers, Argentine exceptée et la reconstitution des stocks en Europe. 


Sources :
- http://www.lesechos.fr/journal20141028/lec2_industrie_et_services/0203891633758-effondrement-des-prix-sur-le-marche-mondial-du-lait-1058152.php
- Magazine "L'éleveur laitier". Mensuel 229. Novembre 2014.

Un plan national pour réduire les mammites

   A noter : La mammite est une inflammation de la mamelle.
                  L'impact économique atteint 230 €/vache/an, en moyenne.




   Dans le cadre du plan Ecoantibio (80 % des antibiotiques utilisés en élevage laitier étant liés aux mammites), les professionnels et les experts (chercheurs, conseillers, vétérinaires, fabricants de médicaments..) ont réfléchi à un nouveau plan national pour prévenir et réduire les mammites, plan qui entre désormais en phase d'application.

    La sensibilisation s'appuiera notamment sur la presse agricole, sur les conseillers, sur des conférences, sur des outils d'information distribués aux éleveurs. Un autre aspect important du plan est l'accompagnement des éleveurs.

    "Les mammites sont un problème multifactoriel et chaque conseiller apporte sa réponse. Les éleveurs ont besoin qu'on les aide à hiérarchiser ces réponses. La première phase est un diagnostic partagé par l'ensemble des intervenants de l’élevage".


Source : "Réussir Lait". numéro 285. Novembre 2014.




jeudi 20 novembre 2014

Les Jersaises au sommet de l'élevage

    Cette année 12 Jersiaises étaient présentes au Sommet de l'Elevage, du 1 au 3 octobre, à Clermont-Ferrand. Les 3 jours de salon qui comprennent : 1 250 exposants, 82 500 visiteurs professionnels, 2 000 animaux de haute valeur génétique, ont permis aux éleveurs de la zone de se réunir mais également de rencontrer et échanger avec les éleveurs qui s’intéressent de plus près à la Jersiaise.

     La présentation des Jersiaises s'est faite sous forme de concours. Guillaume Crépet, technicien UCEAR a assuré le jugement de celui-ci. Il a ainsi pu voir défiler sous ses yeux trois sections de vaches et apprécier la qualité des animaux présentés, notamment dans la section des vaches adultes avec des animaux en 5e, 6e et 7e lactation.

    Après avoir élue Félina (DJ May) Championne Jeune, c’est finalement au travers de Copenhag (Oda Rix), en cours de 5e lactation, que le juge a trouvé la Grande Championne ainsi que la Meilleure Mamelle de ce concours.







La championne, Copenhag (Oda Rix).







La vidéo du concours est visible là : http://www.sommet-elevage-tv.fr/playlist/presentation-races-jersiaise-et-pie-rouge-des-plaines-02-10 (source)

mercredi 19 novembre 2014

Notre belle au travail

   Nous avons profiter d'avoir un peu de temps libre cette semaine pour aller marcher Danisse. Nous l'avons éloignée petit à petit de sa stabulation, elle cherchait les copines, nous poussait un peu mais rien de bien méchant. Jusqu'au moment où nous avons voulu l'emmener dans un bâtiment pour la mettre à l'attache. Elle n'a jamais voulu avancer.. Nous essayerons une prochaine fois !

Agrimax : l'évenement agricole du grand Est



Dans le cadre de leur formation, certaines classes sont allées à Metz, à Agrimax.

    Agrimax est un Salon qui participe à la stratégie de développement de tout un territoire avec la mise en évidence de l'ensemble des filières et des produits dérivés qui y sont rattachés.

     En plus d'un secteur dédié aux machines et aux équipements agricoles, Agrimax présente notamment sur 12.000 m², un pôle important consacré à la valorisation de l’élevage.

    L'édition 2014 rassemblera ainsi près de 500 bovins issus de 9 races différentes dont plusieurs en concours lait ou viande ainsi que des ventes d'animaux d'élevage et de boucherie: race Charolaise, Limousine, Rouge des Prés, Blonde d'Aquitaine, Prim Holstein, Aubrac, Salers, Blanc Bleu Belge, Hereford... ainsi que plus 200 moutons, chevaux, chèvres, animaux de basse-cour en provenance de Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne, Ile de France, Bourgogne, Allemagne, Luxembourg et Belgique !

    Agrimax c'est aussi des conférences, deux rings, des concours bovins, des ventes aux enchères...

Festival Alimenterre

     Dès aujourd’hui, jusqu’au 30 novembre se déroule à travers le monde la 8ème édition du Festival Alimenterre. Plusieurs sujets sont mis en avant à travers de petits films à la suite desquels des débats sont lancés. Cette année, le festival Alimenterre s’interroge sur le gaspillage alimentaire en Europe, sur l’enjeu de nourrir la population du monde en 2015, sur la pression foncière face aux agriculteurs, et plein d’autre sujets de débat avec des spécialistes du monde agricole.

     Cette année encore, Pixérécourt participe au festival Alimenterre.

Le 27 novembre, un film sera projeté à l’amphithéâtre à 13h45.
La projection sera suivie d'un débat avec la présence de spécialistes: Yves Leroux ( professeur à l'ENSAIA), Isabelle Barnier  (AFIP Bourgogne Franche-Comté) ainsi qu'un agriculteur de l'AFDI Lorraine.



Pour en savoir plus sur le festival Alimenterre:  http://www.festival-alimenterre.org/

lundi 17 novembre 2014

Une petite beauté pour la belle !

    La tonte de l’animal permet de gommer certains défauts morphologiques et de « lui donner de la classe ». Une phase très importante avant les concours.
    Il convient de commencer à tondre la vache bien avant le concours, ce qui permet de préparer les poils. La tonte finale peut s’effectuer cinq jours avant la présentation mais il faut de toute façon des heures d’entraînement. Pour obtenir un résultat parfait, toutes les zones doivent se fondre l’une dans l’autre. On ne doit bien sûr déceler aucune marque sur l’animal après la tonte.

    Jeudi soir, à l'aide d'une tondeuse, Quentin, Marion et Emeline ont tondu Danisse, pendant que Sarah s'occupait de lui couper les poils des oreilles.
Notre vedette a été très gentille mais est devenue un peu impatiente vers la fin, chose normale au bout d'une heure et demie..
La voilà toute belle ! Mise à part que nous avons omis de lui tondre la tête. A faire !

    Nous allons prochainement tondre notre vache de remplacement. Pour qu'elle aussi soit belle pour le salon, au cas où , Danisse ne soit pas apte à partir.









La belle qui attend tranquillement.





                                        Quentin, très concentré.





 

 





Sarah qui lui fait de belles oreilles !

C'est l'époque des vêlages !

    Comme notre belle d'ici peu, d'autres vaches mettent bas à la ferme de notre lycée. Au cours de son stage à l'exploitation (voir article traitant ce sujet), Marion, a pu observer de très près la vache lors de son vêlage. Petite photo de la nouvelle maman avec son premier veau, quelques minutes après sa naissance !

Le saviez-vous ?


       La Jersiaise est en tête de toutes les races laitières pour la richesse en protéine de son lait. C’est un gage de valeur ajoutée incontesté pour ses éleveurs puisque la plus-value du litre de lait est en moyenne de 100€ / 1000 litres. En plus de sa richesse en matières utiles, le lait de Jersiaise est également plus riche en phosphore et calcium (20 et 25% respectivement) ainsi qu’en fer, zinc et cuivre. 

dimanche 16 novembre 2014

Nos premiers pas avec Danisse

     Mercredi soir, nous sommes allés faire marcher la belle.
     Il est vrai que nous avions quelques appréhensions, nous ne savions pas comment elle allait réagir.
     Puis, on lui a mis le licol, sans grande difficulté. Nous l'avons fait marcher quelques pas dans sa stabulation, ensuite dans le bâtiment et enfin dehors. On marche, on s'arrête, on tourne.. Danisse est très respectueuse des hommes et très à l'écoute mise à part quand la brouette de granulés n'est pas loin ! Elle en a eu le droit à la fin, pour la récompenser.

     Ceci est très prometteur et nous encourage pour la suite !




mercredi 12 novembre 2014

Le saviez-vous ?


     La Jersiaise est de robe fauve plus ou moins diluée (de fauve soutenu à sable clair). Sa robe est plus ou moins charbonnée et il peut y avoir présence d'un masque noir sur la tête comme notre Farming. Enfin, certaines Jersiaises présentent des taches blanches comme notre Danisse.
      Quant aux taureaux Jersiais, ceux-ci sont très charbonnés. Les bœufs, c'est-à-dire ceux qui sont castrés perdent leur charbonnure. Les veaux Jersiais ne sont pas charbonnés. La charbonnure apparait vers 6 mois à 1 an.

lundi 10 novembre 2014

La filière laitière française

"Et si la vache était le vrai symbole de la France et le lait son ADN ? Sa géographie, son histoire, sa culture et son économie en font sans conteste une terre de lait."



La filière laitière en France, c'est :
    - 27.2 milliards d'euros,
    - 250 000 emplois,
    - 2ème producteur européen de lait,
    - 70 000 exploitations laitières,
    - 3.6 millions de vaches laitières,
    - 27.3 milliards de litres de lait de vache collectés..





Sources : http://www.maison-du-lait.com/fr

dimanche 9 novembre 2014

Agneau-boom !

      En ce moment à la ferme du lycée de Pixérécourt, c’est la période des agnelages. 
        Les brebis mettent bas le jour mais aussi la nuit ! 
     C’est pourquoi les élèves de BTS Productions Animales participent par petits groupes à des veillées chaque soir afin de surveiller ce moment délicat et de s’occuper des nouveaux nés. Les agnelages peuvent ainsi se passer en toute sécurité pour la mère et leurs petits. 








vendredi 7 novembre 2014

Une présentation de Danisse s'impose.



La race Jersiaise :

     La Jersiaise est sans conteste la race la plus efficace dans la conversion des aliments grossiers en matière utile (protéine et matière grasse). Avec un poids vif d’environ 430 kg, elle réalise des performances surprenantes. En lait standard à 7% par kg de poids vif, la Jersiaise produit plus que la Prim’Holstein. Pour en savoir plus sur la race, rendez-vous sur l'article qui traite ce sujet.

Pourquoi avoir choisi une Jersiaise ?
   Simplement parce que le thème de cette année, c'est "produire autrement", ainsi, en choisissant une Jersiaise on se démarque des races les plus fréquentes comme la Prim'Holstein ou la Montbéliarde (sans, pour autant, dénigrer ces races).




Le 8 août 2008..

  Après 9 mois de gestation et l'observation d'un gonflement des mamelles, de la modification de la vulve, du relâchement des ligaments du bassin chez Ratafia, le vêlage a pu commencer. Il se déroule en 3 phases :
          - la phase préparatoire : modifications de comportement, variation de température corporelle, dilatation du col, contractions, qui doit être suivie par l'éleveur (Bertrand), de sorte à se tenir prêt à aider Ratafia si nécessaire ou faire intervenir un vétérinaire. Mais on observe très peu de vêlages assistés notamment en raison du poids relatif (poids du veau/ poids de la mère) moins élevé des veaux Jersiais à la naissance.
          - la phase d'expulsion de Danisse, qui débute avec la perte des eaux, dure 2 à 3 heures (parfois une dizaine d'heures). La petite se présente normalement par l'avant, la tête posée entre les membres antérieurs. 
          - la phase d'expulsion des annexes (le placenta) ou délivrance. 
Avec ses 25 kilos, Danisse est là, auprès de sa mère, à essayer de la téter.

Sa vie :

    Notre vache produit environ 20 L de lait / jour, avec une salle de traite en 2x12, ligne haute. Son lait est très riche en protéines, ce qui permet un meilleur caillage et un meilleur rendement fromager. Mais aussi, il est plus riche en phosphore et calcium, en fer, zinc et cuivre. Ainsi, grâce, à Danisse et les autres, nous aurons des produits de qualité grâce à un lait qui permet de bonnes transformations fromagères. 
    La belle a 6 mois de pâturage intégral dans l'année. Mais en ce moment, elle est en stabulation avec une autre Jersiaise, parce que ces demoiselles vont bientôt mettre bas. Pour Danisse, il ne reste plus que trois petites semaines à attendre..
    Dans 2 mois, et après beaucoup d'entrainement, elle sera, de nouveau, sous les feux des projecteurs, au Salon de l'agriculture de Paris avec ses 6 nouveaux compagnons. Danisse sait déjà ce qui l'attend, elle y est allée en 2013.
    



Sources
http://www.chezmonveto.com/velage-lexique.html
http://www.lajersiaise.fr/


Un heureux évènement se prépare ...




Salut les amis !
Nous avons un évènement important à vous annoncer.
Notre vache, Danisse, attend un petit veau. Sa naissance aura lieu dans 3 semaines environ.
Nous vous proposons donc de choisir le prénom mâle et le prénom femelle que vous préférez pour baptiser cette future petite bouille à 4 pattes.

A vos clics !!

mercredi 5 novembre 2014

Le TNLA, c'est quoi ?

      

 Le Trophée National des Lycées Agricoles (T.N.L.A.) est organisé à Paris (Paris Expo – Porte de Versailles) du mercredi 25 février au dimanche 1 mars 2015. 
       Il existe 5 sections dans lesquelles les lycées peuvent concourir en fonction de la race de la vache choisie et de la nationalité des lycées :
  • 1ère section : Prim’Holstein, Montbéliarde, Normande
  • 2ème section : Autres races laitières
  • 3ème section : Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine et Salers
  • 4ème section : Autres races allaitantes
  • 5ème section : Lycées Européens (non français)


Nous serons soumis à plusieurs épreuves, obligatoires, telles que :

  • L’épreuve n° 1 de réalisation d’un blog
  • L’épreuve n° 2 de communication
  • L’épreuve n° 3 de contention et manipulation bovine
  • L’épreuve n° 4 de présentation d’un animal
  • L’épreuve n° 5 de notation de l’implication des élèves sur le salon


Si vous désirez en savoir plus sur le TNLA, rendez vous sur http://www.tnla.fr/